Pour quoi commencer un parcours psychothérapeutique avec Catherine Lerasle ?

On peut prendre soin de sa santé mentale de multiples façons : se nourrir de bonnes choses, faire de l’exercice physique, sortir et contacter la nature, prendre des vacances, passer du temps avec les personnes qu’on aime, rire, s’émerveiller de la beauté autour de soi, etc.

Il est primordial de prendre soin de sa santé mentale et, le cas échéant, s’interroger sur son manque d’appétit, sa libido en panne, ses difficultés à trouver un sommeil réparateur, son niveau de stress, la qualité des relations qu’on entretient avec les personnes autour de soi.

Il arrive, au cours d'une vie, qu'une personne ait à traverser des périodes difficiles à vivre, par exemple, la perte de son emploi, un déménagement subi, le départ des enfants, une situation de surendettement, etc. Le plus souvent, l'entourage ou la résilience personnelle aide à se confronter à ces nouvelles circonstances. Parfois, la personne n'arrive pas à s'ajuster à la nouvelle situation et développe des symptômes douloureux, tels que la dépression, une forme d'anxiété, un syndrome post-traumatique.

Si ces symptômes ne sont pas pris en compte, le risque est grand alors de développer des pathologies physiques ou psychiques.

En réponse à ces troubles, quelquefois en parallèle d’un suivi psychiatrique et médicamenteux, la psychothérapie aide à entretenir ou recouvrer une hygiène psychique, à prendre conscience de nos fonctionnements subconscients, à développer nos ressources internes, à ouvrir notre champ des possibles.

On traverse une phase de dépression quand notre réponse aux événements que la vie nous fait vivre est de se retirer, de s'isoler, de se couper du monde. C'est un temps d'énergie basse, voire très basse, de démoralisation et souvent de perte de sens ou d'espoir, de grande tristesse ou de chagrin.

L'origine d'une dépression peut avoir de multiples causes ; le burn-out en est une. Les symptômes de la dépression peuvent devenir aigus, créer des troubles du sommeil graves, susciter du désespoir et des pensées suicidaires. 

La dépression est un épisode de vie qui concerne un grand nombre de personnes ; elle peut, quand elle est bien accompagnée, en se donnant du temps, être l'occasion de réévaluer et réorienter sa vie pour atteindre un plus grand épanouissement et retrouver le goût des choses et « l’envie d’avoir envie ».

Je prends toujours très au sérieux l’idéation suicidaire, qu’elle soit obsédante ou non. J’interroge et j’écoute. Tout être humain a besoin de se sentir vu et considéré par au moins une autre personne dans une acceptation radicale, quel que soit son état de vulnérabilité. Le cabinet ou le cyberespace où nous nous retrouvons est un lieu de sécurité. Ensemble, mon client et moi établissons un diagnostic des risques et des soutiens à sa disposition, tels que le médecin traitant, la famille, les amis. Ensemble encore, nous passons un contrat de vie, nous augmentons la fréquence de nos échanges autant qu’il est nécessaire et mon téléphone reste toujours allumé.

Le stress ordinaire du quotidien ou nos peurs existentielles nous amènent parfois à souffrir d'anxiété. L'anxiété, sous l'une ou l'autre forme parmi les très nombreuses formes qu'elle peut prendre, est une surmobilisation de son énergie. Elle suscite parfois en nous des rites conjuratoires de l'angoisse, tels qu’une addiction, des troubles du comportement alimentaire, de l'automutilation, etc.

L'exploration thérapeutique donne l'occasion de se dire, d'être reçu sans jugement en toute humanité et de s'accueillir pleinement dans ce que l'on vit. L’objectif des séances est d’aider la personne à prendre conscience de ses appuis dans son environnement ainsi qu’à l’intérieur de lui et à « redescendre » physiologiquement dans sa fenêtre de tolérance ; la respiration et le rire, en séance avec le thérapeute et en dehors des séances, sont des outils précieux.

Les produits potentiellement addictifs sont très nombreux ; en voici une courte liste : l’alcool, la marijuana, la cocaïne et autres drogues, la cyberpornographie, les jeux en ligne, les paris. La consommation de ces produits, qu’elle soit dans un cadre récréatif ou avec un objectif anxiolytique (pour engourdir la douleur) peut créer une dépendance et des effets néfastes qui amoindrissent les bienfaits que l’on tire de la consommation.

La psychothérapie offre l’opportunité de se sentir accompagné dans son sevrage, d’apprendre à développer une autre relation avec les effets du manque et d’aller découvrir les causes qui ont amené à l’addiction. Elle permet aussi d’expérimenter avec le pardon envers les autres et même envers soi-même, d’apprendre à se remplir de bon et de retrouver le contrôle de soi.

Un événement ponctuel, tel un accident ou une agression, ou une situation prolongée, comme de la violence domestique ou une guerre, peuvent laisser les traces profondes dans la psyché qui se manifestent par des flash-backs, des cauchemars récurrents, des pensées intrusives, une hypervigilance suscitant des troubles du sommeil, ou des comportements inadaptés à la situation présente. C’est ce qu’on appelle du stress post-traumatique.

Un simple stimulus dans la vie courante peut évoquer la situation traumatique d’origine et la personne n’arrive pas à répondre de façon cohérente à la situation présente mais plutôt adopte le comportement qu’elle a eu alors, souvent longtemps avant. Cela amène souvent la personne à choisir des comportements d’évitement, voire une dissociation, pour éviter la souffrance qu’elle vit à nouveau.

Tous les traumas ne donnent pas lieu à un stress post-traumatique et dans certains cas, les symptômes du stress post-traumatique peuvent se révéler très longtemps après l'événement ou la situation traumatique. Le traitement du syndrome et la réparation prennent du temps parce que l'approche du trauma doit être précautionneuse. Il s’agit de réapprendre à ressentir dans son corps, à toute petite dose pour commencer, et doucement de se réapproprier toutes les parties de sa vie et de son corps.

A l'occasion d'un deuil inacceptable (par ex., le décès d’une personne trop jeune pour mourir, une mort violente), d'un changement de situation professionnelle (par ex., licenciement, chômage) ou de situation familiale (par ex., rupture de relation amoureuse, départ des enfants jeunes adultes, d’insécurité financière) ou des prises de conscience déstabilisantes (par ex., dévoilement d’un secret de famille), il est souvent utile et fructueux de prendre du recul et de se faire accompagner pour répondre aux nouvelles questions que l'on se pose.

Être accompagné tout au long du travail de deuil, quelque douloureux qu’il puisse être, permet au processus d’être vécu de façon plus constructive (et non destructive comme cela peut être le cas). Pour cela, la personne endeuillée a besoin d’être reçue dans sa tristesse et dans toutes les émotions, parfois, incohérentes ou contradictoires qui lui viennent, par ex. la culpabilité ou un sentiment de soulagement. Sortir du déni qui quelquefois nous enferme, pouvoir dire sa colère, son désarroi ou son chagrin et pleurer en sécurité, sans jugement, sont les premières étapes du deuil.